ÉCHO
Janvier 2025

Lutte contre les nuisances sonores

ARRÊTÉ MUNICIPAL RELATIF À LA LUTTE CONTRE LE BRUIT

Arrêté numéro JUR/SP02220920-01, Capinghem, le 20 septembre 2022.

Christian MATHON, Maire de la commune de CAPINGHEM (59160)

ARRÊTE

ARTICLE 1 : GÉNÉRALITÉS

Afin de protéger la santé et la tranquillité publique, tout bruit causé sans nécessité ou, dû à un défaut de précaution est interdit de jour comme de nuit sur tout le territoire communal.

ARTICLE 2 : LIEUX ACCESSIBLES AU PUBLIC

Sur la voie publique, dans les lieux publics ou accessibles au public, sur les terrasses ou dans les cours et jardins des cafés, restaurants, ne doivent pas être émis du bruit susceptible d'être gênant par leur intensité, leur durée ou par l'heure à laquelle il se manifeste, tel que ceux susceptibles de provenir :

Des dérogations peuvent être ponctuellement accordées pour des manifestations commerciales, associatives ou récréatives sur demande déposée à la Mairie dans les 72h00 précédant l'évènement.

ARTICLE 3 : AÉROMODÉLISME

La pratique de l'aéromodélisme ou l'utilisation des drones est autorisée pour autant que l'évolution des modèles réduits se situe à plus de 300 mètres de toutes habitations et dans les conditions suivantes :

ARTICLE 4 : BRUITS PROFESSIONNELS

Sans préjudice de l'application de réglementations particulières, toute personne exerçant une activité professionnelle susceptible de provoquer du bruit ou des vibrations gênants pour le voisinage, doit prendre toutes les précautions pour éviter le trouble, en particulier par l'isolation phonique des matériels ou des locaux et par le choix d'horaires des fonctionnements adéquats.
Les travaux bruyants susceptibles de gêner le voisinage, réalisés par des entreprises publiques ou privées, à l'intérieur des locaux ou à l'extérieur sur le domaine public ou privé, y compris les travaux d'entretien des espaces verts, ainsi que ceux des chantiers sont interdits :

ARTICLE 5 : LIVRAISON

ARTICLE 6 : RESTAURANTS, BARS, SALLES DE SPECTACLES OU DE LOISIRS

Les propriétaires, directeurs ou gérants d'établissements ouverts au public, tels que café, bar, restaurant, salle de spectacle, de bien être... doivent prendre toutes mesures utiles pour que les bruits ou vibrations résultant de l'exploitation de ces établissements ne soient à aucun moment une cause de trouble pour le voisinage.

A l'extérieur, les conversations entre usagers ou clients ainsi que les conversations téléphoniques doivent être limitées en durée et intensité pour ne pas perturber la tranquillité du voisinage.

Il en est de même pour les véhicules des clients, personnels ou usagers de ces établissements. Toute nuisance sonore (dispositif d'échappement modifié, accélération répétitive de moteur, portières claquées...) est à proscrire.

Dès 22h, toutes dispositions devront être prises pour réduire le bruit et l'émergence sonore afin de respecter le repos du voisinage.

L'heure limite de fermeture des cafés, bars, restaurants et commerces vendant des boissons alcoolisées est fixée à minuit.

ARTICLE 7 : PROPRIÉTÉS PRIVÉES ET LES NUISANCES SONORES

Les occupants des locaux d'habitation et de leurs dépendances doivent prendre toutes précautions et dispositions pour que le voisinage ne soit pas troublé par les bruits émanant de ces locaux tels que ceux provenant d'appareils de radiodiffusion, de matériel de chauffage, climatisation, ventilation, de reproduction sonore, d'instruments de musique, d'appareils ménagers ainsi que ceux résultant de pratiques ou d'activités non adaptées à ces locaux.

De même, à l'extérieur, les conversations entre usagers ou clients ainsi que les conversations téléphoniques doivent être limitées en durée et intensité pour ne pas perturber la tranquillité du voisinage.

Dès 22 heures, toutes dispositions devront être prises pour réduire le bruit et l'émergence sonore afin de ne pas troubler le repos du voisinage

ARTICLE 8 : TONTES & TRAVAUX EN EXTERIEUR

Les travaux momentanés de bricolage, rénovation ou de jardinage réalisés à l'aide d'outils ou d'appareils susceptibles de causer une gêne pour le voisinage, qu'ils soient à moteur thermique ou électrique tels que :

ne peuvent être effectués que :

L'arrêté du 6 juillet 2012 est abrogé

ARTICLE 9 : ANIMAUX

Les propriétaires et possesseurs d'animaux et ceux qui en ont la garde sont tenus de prendre toutes les mesures propres à préserver la santé, le repos et la tranquillité des habitants des immeubles concernés et du voisinage.
Il est interdit, de jour comme de nuit, de laisser aboyer, hurler et gémir, de façon répétée ou prolongée, un ou des chiens dans un logement, sur un balcon, dans une cour ou un jardin, dans des locaux professionnels ou commerciaux, dans un enclos, attenant ou non à une habitation. Les conditions de détention de ces animaux, la localisation de leur lien d'attache et d'évolution doivent être adaptées en conséquence.

ARTICLE 10 : DISPOSITIONS GÉNÉRALES

Dans le cas où les dispositions d'un arrêté préfectoral seraient plus restrictives (crise sanitaire, plan Vigipirate, autre...) que celles figurant dans le présent arrêté, ce sont alors les dispositions de l'arrêté préfectoral qui s'appliqueront d'office, sans qu'il soit nécessaire de prendre un nouvel arrêté.

ARTICLE 11 : SANCTIONS

La violation d'un arrêté de police (Préfet et Maire) en matière de lutte contre le bruit peut être poursuivie dans le cadre de la juridiction de proximité.
Les sanctions pénales sur le fondement du Code de la santé publique (articles R. 1337-6 à 10). En cas d'infraction aux dispositions du code de la santé publique, le contrevenant, ainsi que toute personne ayant facilité sciemment, par aide ou assistance, la préparation ou la consommation des contraventions, encourt :

Les sanctions pénales sur le fondement du Code de l'environnement (article R. 571-96). Les exploitants des établissements et les organisateurs des manifestations se déroulant dans des locaux diffusant à titre habituel de la musique amplifiée qui ne respectent pas les valeurs réglementaires d'émergence ou qui ne peuvent présenter l'étude de l'impact des nuisances sonores encourent :

ARTICLE 12 : PROCÉDURE

Les sanctions administratives sont prises lorsque les bruits de voisinage proviennent d'activités ou de chantiers.
L'exploitant ou le responsable de l'activité sera mis en demeure par le maire de se mettre en conformité. Si, à l'expiration du délai fixé pour l'exécution, il n'a pas été obtempéré à cette injonction, le maire peut, après avoir mis l'intéressé en mesure de présenter sa défense, adopter une ou plusieurs des mesures suivantes :

Pour les lieux recevant du public et diffusant de la musique à titre habituel, c'est le préfet qui est l'autorité compétente pour mettre en œuvre les sanctions.

ARTICLE 13

Le Maire, le Commandant de la Police Nationale sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l'exécution du présent arrêté qui sera publié au recueil des actes administratifs municipaux.

^